Cluster Bluetech de Sophia Antipolis

Filière stratégique - Bluetech

Coup de flash sur le Cluster Bluetech de Sophia Antipolis

De Thales DMS à Aqualung en passant par l’IRT Saint-Exupéry, NGE-Connect, Acri, X-pert, Seagnal, SeaSatCom…, la technopole a développé un réel savoir-faire dans les technologies liées à la mer. Autant de synergies possibles avec une industrie nautique azuréenne remarquable. Découvrez les Bluetech de Sophia Antipolis et tous les services associées au nautisme qu’elle peut apporter.

Faire en sorte que les technologies de Sophia Antipolis puissent contribuer à la vitalité de l’industrie nautique azuréenne et de ses ports de plaisance et qu’à l’inverse, le nautisme, géographiquement si proche, puisse doper l’activité de la technopole : c’est une idée qui est engagée depuis quelques années et qui s’est développée lors du lancement des grands projets Vauban 21 et Galice 21 à Antibes. Une idée qui s’est matérialisée lors de la fête des Ultim début octobre au Port Vauban d’Antibes par un stand réservé aux bluetech azuréennes au sein du village de la course Finistère-Atlantique. Six sociétés sophipolitaines liées à la mer (Thales DMS, Acri, SeaSatCom, L2Concept, Xpert et Seagnal) y ont été accueillies et ont pu se présenter à un large public (20.000 visiteurs).

 

Cette initiative de la CASA a donné aussi l’occasion de passer en revue le cluster Bluetech qui s’est développé dans la technopole. Il se compose de grands groupes, laboratoires, PME et startups qui travaillent presque exclusivement dans les technologies liées à la mer. Mais, si l’on prend en compte la contribution à l’industrie nautique azuréenne que peut apporter Sophia Antipolis, s’y ajoutent aussi de belles entreprises dont l’ensemble des services ne s’adressent pas forcément à la mer, mais qui peuvent cependant apporter beaucoup au nautisme.

Les principales bluetech de Sophia Antipolis

Dans les bluetech de la technopole liées exclusivement à la mer on retrouvera les six entreprises qui participaient à la fête des Ultim. Il s’agit de :

 

  • Thales DMS, le chef de file. Avec 900 salariés dans la technopole sur un site ultra sécurisé, elle développe les sonars de la marine nationale.
  • Acri, spécialiste des données satellitaires, il est notre oeil sur les mers. En relation avec le CNES et le CNRS, il participe à l’observation de la “couleur de l’océan” pour comprendre les relations entre changement climatique et plancton marin.
  • SeaSatCom joue les télécommunications en mer. Menacé par l’arrivée de Starlink, il a pris le virage en surfant sur cette déferlante des télécommunications satellitaires en orbite basse.
  • L2concept donne forme aux projets les plus audacieux. Exemple avec Platypus, un bateau pouvant naviguer sur et sous l’eau à la demande.
  • Xpert, à l’heure des drones sous-marins, répond à un problème : communiquer sous l’eau, là où passe le chant des baleines, mais pas la 5G.  
  • Seagnal travaille sur les sonars dans des applications civiles. Dernière en date : un sonar spécifique pour les Ultim leur permettant de “voir” en pleine vitesse, objets ou animaux marins flottant entre deux eaux. 
  • A cette liste, viennent s’ajouter
  • Solar Cloth : elle apporte l’énergie électrique à la plaisance en intégrant un film photovoltaïque sur une voile, un taud, un bimini. 
  • Aqualung : le spécialiste mondial des équipements de plongée a installé son siège dans la technopole. 
  • IRT Saint Exupéry : il a démarré l’année dernière le projet IRMA (IA pour la Réactivité Mission basée sur l’Analyse image). Ce projet a vocation d’explorer les apports de l’intelligence artificielle dans les systèmes d’observation de la Terre par satellites avec le secteur maritime pour principal domaine d’application..
  • Bioceanor : ses stations sous-marines connectées surveillent en temps réel la composition et la qualité des eaux de mer. Des applications tout particulièrement pour l’aquaculture.
  • NGE Connect : intégrateur d’équipements, de technologies et assembleur de savoir-faire, la société s’appuie sur sa technologie d’hypervision R-smart déjà déployée dans 60 ports de plaisance.
Les services que Sophia Antipolis peut apporter au nautisme

Le second volet est celui des sociétés technologiques pouvant proposer des services à la plaisance et à l’industrie nautique. Suivant les familles de services il est possible de placer dans cette liste (listing établi en partenariat avec Telecom Valley) : 

 

  • Sécurité : Analyse vidéo, comptage et surveillance (Videtics), flux piétons (Inocess), 
  • Dématérialisation (mains courantes, monétisation des services) : Jaguards, Aizily, TidyUp
  • Suivi environnemental marin et aérien : EGM (capteurs), OEngineering (caméras sous-marines)
  • Solaire et énergie : CalibSun, Smart Energy
  • Telecoms : Telsam (câbles sous-marins pour des capteurs) 
  • Coordination avec l’offre touristique : MyHotelMatch (services de proximité lors de l’arrivée au port), BedBoat (location de nuitées sur bateaux au port)
  • Réseaux sociaux d’entraide entre professionnels et usagers : WatchDo