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Une nouvelle pépite de la dermatologie au BioParc de Sophia Antipolis
CUTISS Innovation
- Décembre 2023
L’inauguration du site de CUTISS Innovation au BioParc met en lumière cette biotech qui développe des produits innovants pour la restauration de la pigmentation de la peau, l’automatisation de la médecine régénérative et qui a engagé avec un autre acteur sophipolitain, SpacePharma, des recherches sur le comportement dans l’espace de la peau reconstruite.
Crédits @WebTimeMédias
C’est une nouvelle pépite de la dermatologie et de la régénération de la peau qui a choisi de se développer à Sophia Antipolis : CUTISS Innovation. Filiale de la société suisse CUTISS AG, elle a inauguré jeudi 5 octobre son site français (bureau et labo) installé au BioParc, dans les bâtiments anciennement de Galderma. Une inauguration qui s’est faite en présence de Jean Leonetti, président de la CASA (Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis et de Jean-Pierre Dermit, maire de Biot.
Elargir les activités de R&D de la maison-mère suisse
Créée en 2017, la maison-mère, spin off de l’université de Zurich, a développé un processus de fabrication de peau personnalisée à partir de ses travaux de bio-ingénierie. Essentiel pour éviter les inconvénients de l’auto-greffe aux grands brûlés. CUTISS AG, qui a pu lever 67 millions de francs suisse, tenait cependant à étendre ses activités de R&D. Elle souhaitait se concentrer plus particulièrement sur le développement de produits innovants pour la restauration de la pigmentation de la peau et l’automatisation de la médecine régénérative personnalisée. L’objectif de son implantation dans la technopole, avec l’aide de Team Côte d’Azur et aujourd’hui de la Fondation Sophia Antipolis.
Un premier pied a pu ainsi être posé au Business Pôle début 2022. Puis des locaux adaptés ont été trouvés au BioParc il y a un an. Président de CUTISS Innovation et Chief Innovation Officer de CUTISS AG, Vincent Ronfard explique pourquoi le choix de Sophia Antipolis, les travaux qui s’y font, et les développements du site envisagés.
Des partenaires d’excellence à proximité
“CUTISS Suisse s’est rendu compte que nous avions besoin d’activités de recherche toujours sur la peau et sur la médecine personnalisée, mais séparées de la maison-mère. Notre mission, c’est de développer de la peau personnalisée pour traiter les grands brûlés et assurer la chirurgie reconstructrice. Il fallait aussi couvrir d’autres sujets dans la thématique de CUTISS.”
“Pour ces travaux, des opportunités nous sont apparues en France et notamment à Sophia Antipolis où, travaillant pour l’Oréal, j’avais eu l’occasion de venir chez Galderma. La technopole était d’autant plus pertinente que nous voulions travailler en étroite collaboration avec le professeur Thierry Passeron, chef du service de dermatologie du CHU de Nice et chef d’équipe INSERM au Centre méditerranéen de médecine moléculaire. C’est un expert mondial dans le domaine de la pigmentation qui nous apporte son expertise médicale et scientifique afin de développer des solutions pour le traitement des problèmes de pigmentation.”
Avec SpacePharma pour le comportement dans l’espace de la peau reconstruite
“Nous avons également la chance de collaborer avec IBSA Pharma, qui se trouve à Sophia Antipolis et avec laquelle nous avons conclu un contrat de licence pour VitiCell®, un dispositif médical marqué CE pour le traitement des pathologies de la pigmentation de la peau. Autant dire que, dans la technopole, nous ne pouvions mieux tomber.”
“Aujourd’hui, après une année, nous sommes une équipe de six personnes et nous avons des projets qui vont demander des effectifs plus importants. Nous travaillons sur trois axes de recherche. Le premier concerne la pigmentation. Le second tient dans le développement d’un dispositif médical pour le traitement des plaies chroniques. Le troisième concerne le vieillissement et s’appuie sur des recherches avancées dans l’espace. Nous avons envoyé des cellules de peau dans l’espace pour explorer les mécanismes de cicatrisation et de vieillissement de la peau en microgravité avec d’éventuelles applications pratiques sur Terre. Cette recherche est en cours avec un autre acteur sophipolitain, SpacePharma.”
“Les évolutions possibles du site ? Notre but est de développer des dispositifs médicaux. Et dans le domaine médical, cela prend du temps. Mais à un moment, il faudra se poser la question d’une activité de production et de vente.” Pourquoi pas Sophia Antipolis ?