MYCOPHYTO
- Homepage
- Actualités
- Articles
- MYCOPHYTO
La restauration de la nature
MYCOPHYTO
- 1ER JUIN 2022
MYCOPHYTO travaille un retour aux équilibres naturels par le développement de solutions innovantes qui s’appuient sur la résilience et la restauration de la nature. MYCOPHYTO met en place des technologies biologiques naturelles au service de l’agriculture et de l’environnement, qui prennent en compte les attentes sociétales et la performance économique. Le concept MYCOPHYTO s’appuie sur un constat : l’augmentation et la gestion de la biodiversité naturelle dans un agroécosystème rend ce dernier plus robuste et plus résilient face à l’arrivée de bioagresseurs, d’aléas climatiques ou d’une raréfaction des ressources quand, et à cette seule condition, cette biodiversité est gérée avec soin.
Efficience écologique et rendement économique
MYCOPHYTO propose de revitaliser les sols cultivables avec des micro-organismes exclusivement indigènes. Mycophyto ne remplace pas des produits chimiques par des produits bio. L’innovation Mycophyto s’appuie sur les synergies naturelles entre les plantes et des champignons microscopiques (CMAs) présents dans les sols capables d’interagir avec les racines des plantes. L’agritech propose des solutions biologiques déterminées en fonction d’un terrain donné et n’utilisant que des micro- organismes indigènes. Ses procédés brevetés multiplient la concentration des champignons présents dans un sol, déterminent la combinaison plante-champignon opérante, et mettent en place l’interaction symbiotique.
Les produits Mycophyto ont une double action : ils augmentent la qualité de nutrition des plantes et leur rendement.
Une équipe composée d’experts reconnus, une haute exigence technologique
Justine Lipuma, Présidente de la SAS MYCOPHYTO. Docteur en Biologie de l’université de Nice, spécialiste des interactions plantes/micro-organismes et de l’interaction symbiotique mycorhizienne. Les techniques de microbiologie nécessaires à la sélection de champignons symbiotiques (culture en milieux synthétiques sélectifs) ou celles de biologie moléculaire de caractérisation de ces champignons (sélection par marqueurs) ainsi que la culture in vitro (plantes et champignons), sont des compétences techniques spécifiques qu’elle maîtrise parfaitement après quatre années de travail en laboratoire. Justine Lipuma a également développé des travaux scientifiques innovants sur l’amélioration de l’efficacité de la symbiose microbienne.
Christine Poncet, co-fondatrice, ingénieur agronome diplômée de l’ENSA Toulouse, Directeur Scientifique dans le cadre d’un concours scientifique entre l’INRA et MYCOPHYTO. Salariée INRA (IR Hors Classe) et directrice adjointe et responsable innovation du site INRA Agrobiotech à Sophia Antipolis elle a supervisé de nombreux projets internationaux et intervient régulièrement dans des conférences internationales en agriculture et agroécologie. Elle est en charge de projets liés à la dynamique de territoire, de conception de systèmes de production innovants plus respectueux de l’environnement L’objectif global est de parvenir à une économie en intrants : eau, fertilisants, pesticides et énergie et, parallèlement, promouvoir l’utilisation d’alternatives durables. Christine anime le Comité scientifique mis en place par MYCOPHYTO.
Un ancrage territorial fort avec l’écosystème scientifique, un large réseau de partenaires
MYCOPHYTO est basée à Sophia Antipolis et dispose de bureaux, serres et laboratoires au sein du site l’INRA Sophia Antipolis et au Village By CA, ainsi que des serres supplémentaires au Lycée agricole d’Antibes.
La réalisation d’un site unique comportant 4 500 m2 de serres, de bureaux et de laboratoires est au cœur du projet de développement de MYCOPHYTO.
L’entreprenariat au féminin engagé et militant
«Réconcilier la Nature et sa biodiversité pour mieux nous nourrir, préserver durablement l’avenir et la santé des générations futures. »
Aux origines, la conviction et l’expertise scientifique unique de deux femmes
Docteur en microbiologie, Justine Lipuma, rentre de sa collaboration avec l’Université de Turin en 2015 avec une expérience et des connaissances uniques sur les symbioses plantes micro-organismes et leurs effet bénéfiques sur les agroécosystèmes.
Animée d’une volonté sans faille qui la mobilise depuis l’âge de quatorze ans, elle met son parcours universitaire au bénéfice du secteur de l’agriculture qu’elle connaît bien : elle a fait ses études secondaires dans un lycée agricole. Son objectif est de promouvoir des outils biologiques enfin efficaces pour une agriculture durable
sans ajout d’intrants chimiques : les champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA).
Fin 2015, Justine Lipuma rencontre Christine Poncet, alors directrice adjointe de l’Institut Sophia Agrobiotech (INRA -Institut Nationale de la Recherche Agronomique) en charge de l’innovation. Christine Poncet est une experte internationalement reconnue des systèmes de production agricole plus respectueux de l’environnement et en particulier de la conception et validation d’alternatives aux pesticides chimiques.
ERIK ORSENNA, un soutien financier et stratégique
Quelques mois après sa première levée de fonds, Mycophyto, est rejointe par l’AcadémicienErik Orsenna, passionné de nature et spécialiste des matières premières. L’écrivain partage ainsi avec Mycophyto sa vision long terme de l’agriculture, sa compréhension des enjeux et soutient sa solution innovante.
Extrait de l’interview d’Erik Orsenna publié par La TRIBUNE, le mardi 20 octobre 2020
Vous avez participé au dernier tour de table de Mycophyto, comment et pourquoi ?
Au point de départ, je suis professeur d’économie des matières premières, notamment les matières premières agricoles, depuis toujours passionné par ces questions. Je suis entré en contact avec Alain Poncet qui dirigeait alors la compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (l’organisme de gestion de l’eau sur la rive gauche de la Garonne, NDLR), le frère de Christine Poncet, co-fondatrice de Mycophyto avec Justine Lipuma. Et surtout, depuis quinze ans maintenant, je travaille sur les questions de mondialisation, sur le coton, l’eau, le papier, les moustiques, les porcs… Ma prochaine enquête, après les fleuves, qui est presque finie et qui m’a pris dix ans, ce sera les sols. Toutes les pentes me conduisaient à Mycophyto.
Qu’allez-vous apporter à Mycophyto ?
Ils ont 40 ans de moins que moi, je vais pouvoir apporter mon expérience, et ils m’apporteront leur fraîcheur, c’est ce que j’appelle… un équipage. Ce que je peux apporter aussi, c’est le récit, les mots pour bâtir une histoire, on voit bien qu’à tous les niveaux, pour la personne, pour l’entreprise, pour la nation, s’il n’y a pas de récit, il n’y a pas de développement d’énergie possible. Mettre des mots sur les idées, les convictions, c’est important. Et puis, j’ai l’habitude de startups qui ont réussi, grâce au récit, grâce au réseau, à quelques méthodes aussi.
Quels sont vos espoirs, votre axe de développement rêvé pour Mycophyto ?
Ce qui est merveilleux, c’est que pour moi, une croissance, ça n’est jamais abstrait, jamais hors sol. Et ce qui est intéressant, c’est ce lien avec un centre de recherche connu mondialement, Sophia Antipolis, mais aussi avec les différents territoires : aucun sol n’est homogène, il faut un diagnostic de chacun d’entre eux et une réponse appropriée à chaque diagnostic. C’est un peu de la médecine… Et ça correspond à ce que je fais avec Pasteur, dont je suis l’ambassadeur : au fond, Mycophyto, c’est quasiment réveiller la vie dans le sol, un peu comme la vaccin réveille les processus immunologiques potentiels dans chaque organisme… Pour moi qui me définirais comme un malade de curiosité et un amoureux du possible, l’aventure est formidable. Je vois une équipe merveilleuse, enthousiaste, et qui en plus répond à une question-clé sur notre avenir.